Les journée était de plus en plus longues, j'avais de plus en plus de mal à dormi surtout que mes nuits de pleine lune étaient de pire en pire.. Je ne tenais plus et j'avais même pensé à rentrer chez moi pour me cloitré et être un monstre à temps plein.. C'était une excellente solution, je n'aurais plus à suivre les cours et je serais loin de Dunkan, certes maintenant il y avait Jensen, je ne pouvais pas le laisser en plan, oui je sortais avec lui depuis quelques jours, tout se passait bien même mieux que je le prévoyais. Dans un sens ma vie au château n'était pas si terrible que cela il y avait juste des moments ou le sommeil et les courbature de mes transformation se faisaient plus douloureuses. J’en avais fait part à mon père dans une lettre il y avait déjà quelques semaines, et je n'avais reçus encore aucune réponse, et cela me désespérais au plus haut point. J'étais donc allé rendre visite à la volière au cas où ma lettre serait restée par mégarde dans le bec d'un oiseau. Et j'avais raison, elle était là, la bestiole de mon père tenant un parchemin, lui arrachant sans vraiment la remercier je me mis à lire en silence.. Ma chérie, je m'excuse de se temps de réponse, j'ai eu quelques problème au ministère, rien de grave ne t'en fais pas. Je réponds donc à ta question, si tes nuits sont plus douloureuses que les ancienne il n'y a pas mille raison, ou la bête prend doucement possession de toi, ce qu'il ne faut surtout pas, ou sinon tu es amoureuse. Oui l'amour fait mauvais ménage avec la bestialité, j'en ai fait l'expérience. J'espère qu'une de mes deux réponses t'aidera à mieux comprendre ce qu'il se passe en toi, quoi qu'il arrive n'oublie pas que tu feras toujours face à ton être intérieur. Je t'aime. La colère montait doucement en moi.. Je devais surement être maudite, c'était impossible, l'amour le sentiment que je portais pour ce mec qui s'en foutait de moi était en train de me bouffer même au niveau de ma bestialité.. Jetant comme une furie le parchemin par la fenêtre, levant la baguette, il explosa dans les airs dans un feu d'artifice de colère. M'avançant vers une des fenêtres devant moi je déposais mes mains contre les bordures de celle-ci, fermant les yeux avec désespoir. Comme je me détestais, comme je détestais être moi au comme je détestais être un monstre.. Je restais silencieuse, n'écoutant que les bruits du vent et des pas montant les escaliers. Les pas montant les escaliers ?! J'ouvris les yeux me mettant face a la porte. « Athéna ! »

Athéna se retrouvait de plus en plus seule ces dernières semaines. Il faut dire qu'avec l'arrivée des Cracmols dans le château, la jeune fille envoyait tout le monde ballader, même sa bande, essayant de rester seule pour trouver un moyen d'expulser ceux qui n'avaient pas leur place dans le château. En plus de cela, elle se faisait un sang d'encre pour Castiel. Elle savait qu'il y avait peu de temps, elle avait retrouvé son meilleur ami d'enfance. Et elle avait lu de la tristesse dans son regard lorsqu'elle parlait de Dunkan. Pourtant, elle s'était mise à sortir avec Jensen quelques jours plus tôt...

La Verte et Argent avait alors essayer d'ammener le sujet sur le tapis lors de sa précédente leçon avec Dunkan, sans succès. Le jeune homme restait obstinément muet, ne répondant pas à ce sujet, lui faisant signe de se taire et de se concentrer. Après cette leçon, la jeune fille avait donc décidé de partir interroger sa meilleure amie.

Elle commença alors par se rendre dans la Salle Commune des Serpentard et ne la trouvant pas, elle se dirigea alors vers le dortoir. Mais Castiel ne s'y trouvait toujours pas. Ne voulant pas mener son enquête dans tout le château, la jeune fille menaca alors le premier première année qu'elle trouva et elle reçut ce qu'elle souhaitait savoir : Castiel se dirigeait vers la Volière.

Athéna se dirigea donc là-bas et elle trouva sa meilleure amie, dos à elle, face à la fenêtre, observant le parc. Finalement, elle se tourna vers elle, en l'apostrophant. Athéna s'approcha alors de la plus jeune de quelques mois, tout en demandant, sur un ton des plus doux et maternel:

-Castiel... Qu'est-ce-qu'il t'arrives? Je trouve que tu es distante en ce moment... Est-ce que ça à quelque chose à voir avec Dunkan? Ou autre chose?

« Castiel... Qu'est-ce-qu'il t’arrive ? Je trouve que tu es distante en ce moment... Est-ce que ça à quelque chose à voir avec Dunkan? Ou autre chose ? » Connaissait elle tellement bien mes souffrance que d'un simple regard elle avait su comprendre mon mal ?! Elle était surement la seule personne à me connaitre entièrement, elle connaissais chacun de mes vises chacune de mes souffrance.. Mais, cette fois elle ne pouvait comprendre mon mal, personne ne pouvait comprendre la souffrance grandissante au fin fond de mon être. Je souffrais en silence sans imaginer une issus. Je devais arrêter de l'aimer je devais l'oublier je devais laisser mon esprit entrer en contact directe avec la bête en moi, pour faire l'impasse sur mes sentiments. Je deviendrais dangereuse je ne serais plus celle que je suis réellement et alors ?! Je ne pouvais continuer sur ce chemin là c'était impossible.. Athéna se tenait devant moi me regardant avec ses yeux interrogateur, elle attendait de moi une réponse rapide. Je soupirais comme pour lui dire qu'elle avait totalement raison et que sincèrement je n'avais pas forcément envie de lui répondre. Mais, elle savait bien que j'allais tout lui avouer quelques secondes ou minutes après ce soupire. Oui je ne lui cachais rien, c'était surement la seule personne à qui j'avouais toute mes craintes et peur, car je savais qu'elle ne me ferait jamais un coup dans le dos. J'avais confiance en elle, c'était inévitable. Reculant d'un pas je m'installais sur le rebord d'une des ouvertures sur le ciel du parc. « Désolé d'être peu présente en ce moment. Les nouvelles n'aident jamais à être plus heureuse je te l'avoue. Le retour de Dunkan, la lettre de mon père, ma bestialité.. » je laissais échapper un soupire suivie d'un sourire amusé « Les mélanges d'attitudes ne font pas bon ménage ! » J'eus un petit rire avant de tourner ma tête vers le vide derrière moi. J'aurais tellement voulu me laisser partir en arrière pour arrêter tous ces délires de sentiments d'attitudes de points de vue et tout ce qui me rendais moi. Je m'imaginais tournoyant dans le vide, me vidant à chaque rapprochement du sol de chacun de mes mal êtres. Ce n'est pas une solution je remis donc les pieds sur terre. Il fallait que j’arrête de penser négativement il fallait que j’arrête de penser que toute mon histoire se finirais mal.. Je revins sur ma meilleure amie me regardant assez bizarrement, elle devait être inquiète, elle ne m'avait jamais vue dans un état pareil et je comprenais qu'elle ait des paroles peut sympathique sur ma personne. Mais, je préférais tourner la conversation vers un autre point. « Comment se passe le recrutement du pacte du sang ?! »

Castiel restait obstinément silencieuse. Elle se contenta de fixer Athéna de ses yeux chocolat. L’apprentie Animagus ne cilla pas une seule seconde, attendant une réponse, aussi bien positive que négative de sa sœur de cœur.

Si Castiel ne lui répondait pas, la jeune fille allait tout faire pour interroger Dunkan, Avery et Blaise. Elle pourrait, dans le pire des cas, confier le soin à Lizbeth, Midnight et Crystal d’enquêter sur Castiel. Car après tout Night préparait ses potions tue-loup et elle devait donc être au courant de ce qu’elle cachait. Mais d’un autre côté, Athéna éprouverait du remord de faire ce genre de chose derrière le dos de la seule élève de Poudlard qui la comprenait et la considérait comme une sœur. Athéna se mordit donc les lèvres, l’air songeur, tournant son regard vers le mur de la Volière, se trouvant derrière son amie. Elle n’allait tout de même pas la forcer à se confier si elle ne voulait pas. Finalement, la Lycane finit par prendre la parole, s’excusant d’être peu présente. Athéna se contenta de faire un léger signe de tête, signe qu’elle ne lui en voulait pas du tout. Castiel rajouta par la suite qu’elle n’avait pas de bonnes nouvelles. Son père lui avait apparemment une lettre qui n’augurait rien de bon, tout comme le retour de Dunkan et ses dernières transformations. Voyant donc que son amie avait finit de parler, Athéna resta silencieuse, se mettant maintenant à fixer la lettre que Castiel tenait à la main, se demandant bien ce que son père pouvait lui avoir dit. Elle rencontra par la suite le regard fuyant de sa meilleure amie qui fixait la fenêtre se trouvant derrière Athéna, comme si elle souhaitait plus que tout être libérée de Poudlard. Dans un léger soupir inaudible pour l’autre Verte et Argent, Athéna se retourna donc vers la fenêtre qui donnait sur le par cet s’y accouda, cherchant une solution pour sa sœur de cœur. Elle savait que Dunkan l’aidait du mieux qu’il pouvait en l’aidant à devenir Animagus mais elle n’était pas sûre de se transformer pour de bon avant des mois, voire même des années… Or, Castiel semblait vraiment avoir besoin de son aide maintenant… Et tout ce qu’elle pouvait faire maintenant, c’était la pousser dans les bras du Rouge et Or…

-J’essaye pourtant de tout faire pour t’aider… Enfin sauf pour ton père… Tu sais que les problèmes familiaux et moi ça fait trois… En fait, depuis un moment, Dunkan et moi on te cache quelque chose… Il a vu que j’étais proche de toi et il s’intéresse beaucoup à toi. Il a même l’air de s’accrocher à toi. J’essaye de le pousser à te parler de lui-même mais il est plus que têtu… Il préfère rester dans son coin et t’observer parfois alors qu’on…

Athéna s’arrêta subitement. Elle ne savait pas si elle devait en dire plus à Castiel sur son apprentissage. Car si sa bestialité reprenait le dessus, elle n’aurait pas vraiment le loisir ni l’envie de se battre contre elle. Elle se contenta donc simplement de poser sa main sur sa baguette magique et de se taire, retenant un nouveau soupir. Ce fut donc Castiel qui brisa à nouveau le silence, changeant du tout au tout de conversation, demandant comment se passait le recrutement du Pacte Du Sang. Athéna haussa alors les épaules. Elle avait en fait envoyé ses larbins faire le travail à sa place et ne faisait pas vraiment attention aux rumeurs qui revenaient. Elle savait juste que Walden avait bien plus de monde chez elle… Elle lança donc un regard en coin à Castiel qui fixait elle-aussi le vide, sans un bruit. C’était ce qu’Athéna appréciait le plus chez sa meilleure amie : le silence. Autant ses larbins étaient bavardes, voire parfois même très soûlantes que Castiel était le calme. Parfois même, Athéna en venait à se demander pourquoi son amie n’avait pas atterrit chez les Serdaigle. Le Choixpeau avait dû avoir ses propres intentions en l’envoyant là-bas… Mais Castiel ne semblait pas regretter ce choix en réalité…

-En réalité, j’en sais trop rien… J’ai envoyé Lizbeth, Midnight et Crystal faire le boulot…