De quel sang êtes vous ?
Je suis un tutti frutti comme on aime à le dire sur le ton de la plaisanterie chez moi. C'est à dire que je suis de sang mêlé. Ma mère est une moldue mais attention, les moldus eux même peuvent avoir certains pouvoirs. Et si les sangs purs peuvent se montrer monstrueux parfois envers les moldus, les moldus également peuvent se montrer abjects envers leurs propres semblables. Je sais de quoi je parle, je vous prie de le croire !

Quelle baguette mister Ollivander, ou mister Gregorovitch vous a-t-il vendu ? Ou bien, quelle est la baguette que vous avez hérité de vos aïeuls ? (bois, cœur, taille, principale qualité) Pauvre Ollivander, il en a sorti des baguettes de ses étagères poussiéreuses. Si mes souvenirs sont exacts, ma baguette a dû mettre plus de quatre heures à me choisir ! Vous pensez donc que je m'en souviens comme si cet instant avait eu lieu hier ... Ce fut une baguette au bois d'if au coeur de crin de licorne de presque 25 cm (24.7 pour être exacte) qui m'adopta. Nous nous sommes trouvées, il y a de cela seize ans, autant dire que si l'on m'en privait, sans aucun doute je me sentirais comme orpheline.

Quelle forme votre Patronus prend-il ?
Blason de ma famille oblige ! C'est donc tout naturellement une panthère qui jaillit de ma baguette depuis des années, à l'affût du moindre détraqueur. Mais ce n'est pas seulement une histoire familiale, si vous voulez mon humble avis. La panthère est l'allégorie animale qui me convient le mieux, puisque tout en elle, par commencer son pelage obscur en fait une créature mystérieuse, solitaire et secrète. Ceci rejoint parfaitement d'ailleurs la devise des Ashby : Silencieuse mais dangereuse. Comprenez par là envers ses ennemis bien entendu.

En rangeant un peu des armoires pleines de poussières, vous tombez sur un épouvantard, en quoi se transformerait-il ?Vous touchez là à mon point sensible ! Malgré le fait que je lutte depuis des années, le traumatisme est bien là et la moindre allumette qui crépite en s'allumant, le moindre feu de camp, ou même la fumée toxique qui s'en dégage me terrorise. Il ne faut donc pas s'étonner si mon épouvantard prend la forme d'un incendie ravageant tout sur son passage.

Où alliez-vous à l'école ? Si c'était à Poudlard, dans quelle maison étiez vous ? Le choixpeau avait hésité quelques minutes entre Poufsouffle et Serdaigle. J'avoue que je n'avais pas de préférence, et je décidais de ne pas l'influencer ou de ne pas le supplier, comme d'autres avant moi l'avaient fait, terrorisés de ne pas intégrer leur Maison de prédilection. J'aurais foi en son jugement. Après ces quelques instants de réfléxion, le choixpeau déclara que j'étais dorénavant une Serdaigle.

Quelles étaient vos matières de prédilection à l'école ? Et aujourd'hui qu'aimez-vous faire ?
Oh j'étais assidue et sérieuse à tous mes cours mais je reconnais avoir eu un petit faible et ce très tôt pour tout ce qui touche au paranormal. Divination, métamorphose, arithmancie sont les trois disciplines qui m'ont conquise. J'ai mis toutes mes aptitudes à y exceller tant elles m'intéressaient.

Combien de BUSE avez-vous eu ? Et d'ASPIC ?
Je n'aime pas évoquer ce sujet, mais puisque vous me le demandez : j'ai obtenu quatre optimaux aux trois matières de ma préférence plus un dernier en potions (j'y tenais pour une raison que je vous expliquerai plus en détails sous peu) J'ai donc tenté ma chance aux ASPIC, je n'avais rien à perdre et tout à gagner ! Je les ai les obtenues avec un Optimal et plusieurs Efforts Exceptionnels.

Quel métier faites-vous ? En quoi consiste-t-il ?

J'ai le privilège d'être professeur de bilocation et de langage aux âmes, oui vous ne rêvez pas il s'agit bien d'une nouvelle matière, mais la directrice appréciant mes capacités particulières m'a offert ce poste. Ce noble métier ou cet art permet de mettre en place une stratégie d'auto-défense contre autrui ou même contre soi. Un remake d'un cours défense contre les forces du mal ? Pas vraiment, oubliez donc vos baguettes le temps de mon cours, on va plutôt se pencher sur la seule force de l'esprit ! Au delà de ça, il m'arrive d'être appelée parfois par le ministère de la magie, et plus particulièrement par la section des esprits pour leur venir en aide !

Faites-vous parti de l'Ordre ?
Hélas non, mais je ne désespère pas de l'intégrer un jour, si ses membres m'en jugent digne. Cela serait un grand honneur et l'ampleur de la mission ne m'effraie en aucun cas.

Avez-vous un don magique particulier ?
Celui de la bilocation, c'est à dire de créer son double astral mais bien visible aux autres, ne vous étonnez pas si vous me voyez parfois à deux endroits simultanément donc. Je possède également celui de pouvoir communiquer avec les revenants, je sais bien que c'est à la portée d'un première année mais à une bien autre échelle ...

Lunéville 1719,

- Femme Carrier, nous vous reconnaissons coupable du crime de sorcellerie, ayant engendré la mort de sept personnes, ainsi que la destruction d'une partie du château de notre cité. Au nom de Sa Majesté, Louis le Quinzième, nous vous condamnons à mort. Vous serez donc menée, jusqu'à la place de la ville, mains liées et yeux bandés, pour y être brûlée vive. Vous n'avez que quelques minutes pour vous repentir avant de subir votre châtiment.

Sans le moindre tremblement, sans la moindre pitié, le juge venait de rendre son verdict. L'inculpée ne broncha pas, ne cilla même pas à l'énoncé de sa sentence. Bien au contraire, elle garda une attitude digne jusqu'à la fin. J'assistais à son supplice et le dernier regard qu'elle lança aux accusateurs, aux témoins de bonne moralité, leur fit froid dans le dos. Pour finir elle leur lança à la face une sorte de malédiction, je n'ai pas bien compris ses propos, mais c'était suffisant pour comprendre que tout ceci n'était pas fini, loin de là !

Pensionnat de Lituanie, 1846

" Je me nomme Julie Von Güldenstubbe, je suis élève dans un pensionnat aisé pour jeunes filles nobles. Cela fait un an que je suis des cours de français comme la plupart de mes camarades. Notre professeur est une charmante jeune femme d'une trentaine d'années répondant au nom d'Emilie Sagée. Charmante oui, mais aussi très troublante ! Comme la voix me manque pour conter cette folle histoire, oui folle est bien le mot, je ne peux faire autrement que de l'écrire dans une tentative désespérée de me sentir mieux par la suite.

Je ne peux croire que mes yeux aient pu me trahir à ce point ! Comment ma maîtresse de français pouvait-elle être au tableau et se trouver simultanément dans le jardin taillant des rosiers ? Comment pouvait-elle se trouver à table conversant avec d'autres professeurs et être visible à tous à l'entrée du réfectoire? Comment le concierge a t-il pu la croiser dans les allées du parc et l'apercevoir au même instant dans les couloirs de l'école ? Nous avons toutes pensé à une plaisanterie ou à une jumelle, mais lorsque nous l'avons vue une fois de plus écrivant au tableau mais également assise sur une chaise en contrebas, nous nous sommes approchées du double. Nous l'avons touché, mais nous avons traversé son corps sans ne rien ressentir que du vide. Simplement un air froid, ce ne n'était pas une plaisanterie, ce n'était pas une jumelle. Beaucoup de nous ont hurlé ne pouvant contrôler leur terreur ! Aujourd'hui mademoiselle Sagée a quitté l'école, je la regrette. Si son pouvoir unique me donne des frissons, je ne peux nier qu'il me fascine, qu'elle me fascine ... "

Paris 4 mai 1897,

Un incendie meurtrier au bazar de la charité,

" Ils étaient venus nombreux, très nombreux participer à cette vente caritative. Cependant les bonnes intentions, les bénédictions n'y ont rien fait, le drame a malheureusement bien eu lieu. Il était quatre heures trente et depuis la veille, cette nouvelle invention que l'on nomme le cinématographe comptait parmi les attractions les plus fascinantes. C'est ce succès qui semble avoir été la cause de tout. Une lampe de projection à recharger, de l'éther, une simple flamme et voilà que les rideaux s'enflamment. En un quart d'heure le bâtiment s'écroule comme un château de cartes faisant cent vingt neuf victimes qui ont péri par les flammes, ou par asphixie. Une d'entre elles était la jeune dame de compagnie de la duchesse d'Alençon qui fait depuis quelques jours couler beaucoup d'encre. Si certains prétendent que l'invention de George Méliès est la seule responsable de cette tragédie, d'autres plus superstitieux affirment que la demoiselle n'y est pas étrangère ! Une ancestrale malédiction datant du siècle dernier parait-il ! Entre science et paranormal, voilà un débat qui divise déjà les français et leur fait oublier pour un temps l'affaire Dreyfus ... "

Paul Joigny
Pour le Petit Journal

15 avril 1991, Ministère de la Magie, Service des détournements de l'artisanat moldu

Une banale matinée s'annonçait pour le sorcier Cygnus Ashby. Parvenu au niveau trois du ministère, il longea le long couloir et salua ses nombreux collègues déjà à leurs tâches. Ayant atteint son bureau, il s'assit confortablement, sortit sa baguette magique qu'il pointa face à lui. C'est alors qu'il déclara :

- Missus dies ? (Mission du jour ? )

Tel un rétroprojecteur enclenché, le visage d'une femme apparut soudain sur la façade lisse du mur.

- Bonjour Cygnus ! Tu es réclamé en France à Lunéville, une certaine Nanthilde Morisot possède des objets de magie noire. Par vengeance personnelle, elle peut mettre en danger notre monde. Tu dois lui reprendre ses talismans, ses coupes, ses herbes et lui faire passer l'envie de déclarer qu'elle est une sorcière. L'oubliator Mc Lean t'accompagnera.

- C'est noté !

Quelques instants plus tard, Cygnus se rendait au niveau six au Département des transports magiques au coeur de la salle des transplanages et fixait son esprit sur le lieu qu'il devait rejoindre.

Poudlard, octobre 2006,

Le professeur Trelawney l'avait arrêtée à la sortie des cours, sa main s'était refermée sur son épaule, comme les serres d'un aigle. Elle la ramena sans un mot vers la table qu'elle venait de quitter et où sa tasse était encore imprégnée d'une feuille de thé.

- Le feu, un être qui vous est cher périra ou a péri par le feu ...

Les yeux exorbités derrière ses lunettes bien trop grosses, le professeur la fixait intensément mais Galatée ne pouvait articuler un mot. Son interlocutrice dans une sorte de transe s'empara de la boule de cristal dont une fumée intense jaillit tout à coup.

- Il était parti pour l'arrêter mais il ne l'a pas pu, ses plus profonds sentiments n'y ont rien fait ... Tel un scorpion, elle s'est piquée elle même ...

Parlait-elle de son père et de sa mère ? On lui avait tant de fois raconté cette histoire malheureuse et pourtant si forte qui avait uni durant quelques années ses parents. Ayant atteint la France, son père était tombé sous le charme de la femme moldue contre laquelle il devait lutter, un véritable coup de foudre, l'incarnation parfaite de son idéal féminin. Cet amour là bien qu'éphémère avait été réciproque. Il était allé jusqu'à mentir au ministère pensant qu'il parviendrait à la convaincre d'abandonner toute magie noire, songeant qu'une nouvelle vie s'offrant à elle, elle oublierait toute rancune envers ceux qui avaient vilipendé et martyrisé ses ancêtres.

Jamais il ne lui avait révélé sa véritable nature de sorcier, mais il avait été faible, trop faible ! Elle était née de leur union mais ni cette naissance ni ce mariage n'avaient changé quoi que ce soit. Ils s'étaient séparés un an après sa venue au monde, lorsqu'il avait compris la cruelle réalité, et Galatée ne voyait son père que par intermittence, lorsqu'il venait à Lunéville.

Au cours d'une nuit de janvier 2003, le château brûla à nouveau, depuis 1719 il s'agissait du huitième incendie ... La malédiction revint sur toutes les bouches et on alla déloger de sa maison, celle que l'on pensait coupable. A dix ans, Galatée vit sa mère être trainée en pleine nuit par une cinquantaine d'habitants en furie, pour être littéralement jetée dans les flammes qui ravageaient encore le palais. Sa mort parut aux yeux de tous accidentelle, étant sur les lieux de l'incendie, on conclut à un malheureux concours de circonstance, elle avait été au mauvais endroit au mauvais moment ! Seule et grelottante dans le froid hivernal, Galatée était restée cachée sans pouvoir faire un mouvement, horrifiée par un tel spectacle ! Peu avant l'aube son père mis au courant par une déchirure foudroyante au cœur, était venu la chercher. C'est ainsi qu'elle avait découvert l'existence d'un autre monde, du monde des sorciers.

- La mort est partout autour de vous, si présente dans votre vie qu'on pourrait vous croire amies ...

Poudlard 2020,

Galatée retournait une fois encore entre ses doigts, les portraits, les témoignages, les extraits de journaux qu'elle gardait précieusement dans un tiroir de son bureau. Dès le lendemain, il s'agirait de sa seconde rentrée en tant que professeur. Que de chemin parcouru depuis la petite fille sanglotante à peine âgée de dix ans et la femme qu'elle était devenue. Parfois, son visage conservait un certain côté enfantin qu'elle appréciait, cela ne pourrait que la rendre plus abordable auprès des étudiants. Néanmoins il lui semblait à voir sa généalogie, à voir ces souvenirs d'un autre temps, qu'elle vivait depuis bientôt quatre siècles. Pourtant son existence entière était liée à jamais à celle de ses ancêtres. Elle était retournée à Lunéville ou à Paris souvent pendant les vacances scolaires et elles lui étaient chaque année apparues, toutes désirant trouver le repos de l'âme. C'est au fil de ces conversations qu'elle s'était découvert un autre talent autre que la bilocation héritée d'Emilie Sagée, celle de parler avec les âmes, de les comprendre, de les apaiser là où tant d'autres sorciers y compris chercheraient plutôt à les fuir.

Depuis le début de sa scolarité, elle avait approché tous les fantômes de l'école et pouvait passer des heures entières en leur compagnie. Il ne faut donc pas s'étonner si elle avait peu d'amis de classe ou même peu d'amis parmi les vivants. L'unique revenant qu'elle eut bien du mal à aborder est Severus Rogue. Depuis qu'on ne parle que de lui en termes de louanges, en faisant un héros manichéen mystérieux, froid mais d'un courage exemplaire, son seul souhait avait été de le rencontrer. Elle ne l'a jamais pu, car cela aurait été synonyme d'infraction au règlement de l'école et le concierge ne l'aurait pas loupée. Cependant libérée de son statut d'élève, au cours des derniers mois, Galatée a pu enfin l'apercevoir, lui dire quelques mots mais guère plus. Malgré tout, la jeune femme ne désespère pas. A vrai dire, depuis ses onze ans, son coeur bat étrangement pour cet homme qu'elle ne connait pas vraiment encore.

Pour chasser une fois de plus, ses pensées curieuses, elle plaça toutes les vieilleries sur lesquelles elle était penchée, dans le tiroir qu'elle referma. Il n'était pas temps de ressasser. Elle sortit de son bureau et sans bruit regagna l'aile des professeurs afin de préparer ses prochains cours ...

Coucou, alors moi c'est Lisa comme déjà certains le savent, j'ai 25 ans (la petite vieille ) je suis née un 15 septembre. Euh ... j'habite Dijon, bien que je sois originaire du Sud où il fait bien meilleur niveau météo (quoique ... ) J'ai fini mes études d'histoire en parallèle avec un BTS secrétariat et je cherche maintenant du boulot soit comme guide conférencière, soit comme assistante de direction du coup. Pourquoi ce personnage, bah en fait il me trottait dans le tête depuis des années, mais j'avais jamais trop eu le temps à cause de mes études de me lancer dans plusieurs rps et je me cantonnais aux historiques jusqu'à maintenant. J'ai été séduite par le forum, car il me semble de bonne qualité déjà, il a un contexte qui se démarque des autres fofo rpgs que j'ai pu voir, et j'en ai fait pas mal le tour. :P Donc je lui souhaite une belle vie, je serais présente et pourrais répondre à toute demande de liens, mps etc etc tous les jours, quant aux rps je serai régulière aussi même si je ne promets pas que je posterai tous les jours.

Code du règlement : GA ♀ 29/07/2011

j'ai lu HP j'ai vu HP en film je connais peu HP
je veux un parrain parmi les admins parmi les membres